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Biennale 2014: Les Hommes Cabanes
3 février 2014

Atelier d'écriture/ Villa des Perrières

      On peut voir la cabane comme un abri temporaire, une habitation fugace, voire comme un jeu. Qui n'a pas joué, enfant, comme un trappeur en Amérique, à la lisière d'un bois ou sur le bord d'une rivière. C'est la grande aventure, la rupture avec la vie quotidienne. C'est la rupture avec la vie familiale. Certains sont partis, sur le nouveau continent, laissant derrière eux le vieux monde fatigué, usé. Ils voulaient bâtir quelque chose de nouveau, le nouveau monde, repoussant toujours plus loin la frontière. La plupart se sont arrêtés en chemin. La cabane est alors devenue définitive. Elle a pu se transformer en maison, comme le témoin de quelque chose de durable ; le début d'une dynastie, pour retomber tout en désuétude. D'autres sont allés jusqu'à l'autre rive, de cabane en cabane, les abandonnant l'une après l'autre, courant toujours après les mêmes chimères.

 

        Les Indiens avaient trouvé une autre solution. Ils ne construisaient pas de cabane. Leurs tepees, pouvant être démontés facilement, les suivaient dans leurs pérégrinations. Ils n'étaient pas sédentaires et suivaient les migrations de gibier, en fonction du climat. L'homme blanc, les a parqués dans des réserves. Pour eux, l'entrée dans la cabane a signé la fin de leur civilisation. 

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